« – Je ne pouvais plus encaisser toute cette mascarade, c’est pour ça que j’ai acheté ce camion… Pour que plus personne ne me roule »
Quel élément déclencheur vous a donné envie de prendre la plume ?
Je n’avais jamais écrit de pièce complète auparavant et mes one-man shows ont été co-écrits avec Philippe De Chauveron. Pour ce projet, ce qui m’a donnée cette impulsion d’écrire seul, c’est la rencontre avec un ami marseillais qui m’a dit « Demain tu te lèves, et tu écris ! ». Et ça a fonctionné !
Pour moi, l’écriture est très compliquée malgré toutes les mises en scène que j’ai réalisées. C’est un nouvel exercice, un challenge passionnant.
« La Baraka Pizza », pourquoi avoir choisi ce nom pour votre pièce ?
Elle s’appelait au départ la « Baraka Camion Pizza » et c’est mon ami Marc Lavoine qui m’a soufflé le jeu de mots « Baraka Pizza ».
Car avoir la Baraka en football, c’est avoir beaucoup de chance. La Baraka est un mot arabe qui signifie « béni des dieux ». Un terme très positif !
« La Baraka Pizza » en quelques mots ?
L’impulsion de la Baraka, c’est un peu ma propre histoire : celle d’un acteur qui décide d’acheter un camion pizza pour changer de vie et évacuer ses problèmes.
Si j’avais été jusqu’au bout de ce projet, j’aurais pu me r
etrouver devant le stade Vélodrome à vendre des pizzas !
Pour l’environnement « football », l’idée est venue des stadiers, les vigiles qui restent de dos au match et sont chargés de surveiller les supporters sans jamais voir le spectacle … une métaphore sur la solitude.
Mais l’aspect monologue me freinait, en manquant de vie. J’ai donc créé un second personnage : le « CHEF » pizzaiolo, puis un troisième, le versant féminin du spectacle, pour mettre en vie les différents tableaux qui composent la « Baraka Pizza ».
Comme dit Godard : « All you need for a movie is a gun and a girl ! ».
« L’ACTEUR », c’est le propriétaire du camion. Il emploie « LE CHEF » pizzaiolo. Et puis il y a ce personnage féminin, « ELLE », qui suit le camion à la trace …
Pourquoi ? Pour qui ? Dans quel but ?
C’est toute la trame de la « Baraka Pizza », des histoires parallèles, qui s’entrecoupent et se révèlent. Des solitudes tragiques, des échecs, des regrets au service de la quête de l’amour, du bonheur et de l’humain.
Comme un grand miroir dans lequel tous les spectateurs peuvent se reconnaître.
Le théâtre c’est le lieu de tous les possibles et de toutes les libertés. Il doit également être un territoire d’émotions et de ressenti, il doit être proche de la vie des gens.
Du coup, il y a dans la pièce un mélange des notions abstraites, des choses anecdotiques, et des sujets plus métaphysiques… Une pièce atypique et surprenante comme la vraie vie !
Quel rôle de la mise en scène pour ce spectacle ?
Il y a le texte et ce que le metteur en scène en fait. C’est très différent.
Et parfois, il existe des différences entre l’histoire imaginée et écrite, et celle qui est mise en vie sur les planches par le Metteur en scène.
Il y a un poème de Beckett sur l’imagination… le vrai auteur c’est le metteur en scène, ce qu’il fait d’un texte.
Je suis ravi de collaborer avec Simon Abkarian parce que c’est un homme de théâtre complet, qui maitrise tous les outils de la mise en scène.
Simplicité, émotion, esthétisme sont ses maitres mots, son travail a apporté une autredimension à « Baraka Pizza ».
Quel élément déclencheur vous a donné envie de prendre la plume ?
Je n’avais jamais écrit de pièce complète auparavant et mes one-man shows ont été co-écrits avec Philippe De Chauveron. Pour ce projet, ce qui m’a donnée cette impulsion d’écrire seul, c’est la rencontre avec un ami marseillais qui m’a dit « Demain tu te lèves, et tu écris ! ». Et ça a fonctionné !
Pour moi, l’écriture est très compliquée malgré toutes les mises en scène que j’ai réalisées. C’est un nouvel exercice, un challenge passionnant.
« La Baraka Pizza », pourquoi avoir choisi ce nom pour votre pièce ?
Elle s’appelait au départ la « Baraka Camion Pizza » et c’est mon ami Marc Lavoine qui m’a soufflé le jeu de mots « Baraka Pizza ».
Car avoir la Baraka en football, c’est avoir beaucoup de chance. La Baraka est un mot arabe qui signifie « béni des dieux ». Un terme très positif !
« La Baraka Pizza » en quelques mots ?
L’impulsion de la Baraka, c’est un peu ma propre histoire : celle d’un acteur qui décide d’acheter un camion pizza pour changer de vie et évacuer ses problèmes.
Si j’avais été jusqu’au bout de ce projet, j’aurais pu me r
etrouver devant le stade Vélodrome à vendre des pizzas !
Pour l’environnement « football », l’idée est venue des stadiers, les vigiles qui restent de dos au match et sont chargés de surveiller les supporters sans jamais voir le spectacle … une métaphore sur la solitude.
Mais l’aspect monologue me freinait, en manquant de vie. J’ai donc créé un second personnage : le « CHEF » pizzaiolo, puis un troisième, le versant féminin du spectacle, pour mettre en vie les différents tableaux qui composent la « Baraka Pizza ».
Comme dit Godard : « All you need for a movie is a gun and a girl ! ».
« L’ACTEUR », c’est le propriétaire du camion. Il emploie « LE CHEF » pizzaiolo. Et puis il y a ce personnage féminin, « ELLE », qui suit le camion à la trace …
Pourquoi ? Pour qui ? Dans quel but ?
C’est toute la trame de la « Baraka Pizza », des histoires parallèles, qui s’entrecoupent et se révèlent. Des solitudes tragiques, des échecs, des regrets au service de la quête de l’amour, du bonheur et de l’humain.
Comme un grand miroir dans lequel tous les spectateurs peuvent se reconnaître.
Le théâtre c’est le lieu de tous les possibles et de toutes les libertés. Il doit également être un territoire d’émotions et de ressenti, il doit être proche de la vie des gens.
Du coup, il y a dans la pièce un mélange des notions abstraites, des choses anecdotiques, et des sujets plus métaphysiques… Une pièce atypique et surprenante comme la vraie vie !
Quel rôle de la mise en scène pour ce spectacle ?
Il y a le texte et ce que le metteur en scène en fait. C’est très différent.
Et parfois, il existe des différences entre l’histoire imaginée et écrite, et celle qui est mise en vie sur les planches par le Metteur en scène.
Il y a un poème de Beckett sur l’imagination… le vrai auteur c’est le metteur en scène, ce qu’il fait d’un texte.
Je suis ravi de collaborer avec Simon Abkarian parce que c’est un homme de théâtre complet, qui maitrise tous les outils de la mise en scène.
Simplicité, émotion, esthétisme sont ses maitres mots, son travail a apporté une autredimension à « Baraka Pizza ».