ATEF est un auteur, compositeur et interprète toulonnais. Il commence à chanter dès son enfance sur les disques de Stevie Wonder, Marvin Gaye, Michael Jackson, etc.
En parfait autodidacte, il monte son premier groupe avec les copains du lycée. C’est en 1997 que ce passionné devient professionnel en enchainant les scènes avec différents groupes : comme celui de Don Billiez, saxophoniste de renom dont la collaboration perdure encore aujourd’hui, « M’Source » un groupe créé avec son frère Akram à mi chemin entre world music et électro, ou encore « New Soul Collective » un collectif de musiciens indépendants de cette esthétique musicale.
Alors qu’il poursuit sa carrière en chantant dans plusieurs pays, c’est à Monaco en 2005 qu’Atef fait la rencontre de Walid Juffali. Touché par sa générosité et son talent, Walid lui permet de s’installer à Londres pour rencontrer des artistes comme Elton John, Nile Rodgers, Joss Stone, Patti Label, ou encore Dallas Austin aux Etats-Unis, producteur de Michael Jackson et de Madonna.
De retour en France, Atef continue de se produire gagnant de plus en plus de public. C’est donc en 2011 qu’il est contacté par l’émission « The Voice » pour participer à la première saison. C’est ainsi qu’il rencontre le grand public français, touché par sa voix cristalline et ses prestations chargées d’émotions. Terminant demi-finaliste du concours, il participe à la tournée de tous les zéniths de France. Le label Universal Mercury décide alors de signer « la voix d’ange » de l’émission, et Atef sort son premier album solo en 2014 : « Perfect Stranger ». Il entreprend ensuite de présenter son album en concert, un spectacle enrichi de la culture qu’il rapporte de ses nombreux voyages, avec des mélodies pop soul aux couleurs inattendues et qui emporte le public dans son univers de globe-trotter à travers une émotion pure et une joie communicative.
À 9 ans, il rejoint ses parents et sa sœur ainée en France. La musique est plus que jamais présente dans sa vie, chaque réunion familiale étant un prétexte pour jouer et chanter ensemble. En outre, il accompagne régulièrement son père dans divers studios parisiens et découvre tout le processus de création d’une chanson.
À 18 ans, le bac en poche, il rencontre un groupe de reprises de variétés qui sera déterminant pour les années qui vont suivre. C’est ainsi qu’il se lie particulièrement d’amitié avec le batteur, Kad Merad, alors inconnu du grand public. Après un rapide passage à l’American School Of Modern Music, il se frotte à la scène parisienne et navigue entre piano bars, tournées aux côtés d’artistes populaires et les premières séances de studio. Il est recruté par le chanteur culte zaïrois Papa Wemba qui l’emmène dans une tournée mondiale. C’est pour lui une période riche en émotions puisqu’à peine âgé d’une vingtaine d’années, il peut fouler les scènes de salles mythiques telles que l’Olympia, Bercy ou le Zénith de Paris, mais aussi le Club Quattro (Tokyo), le Forum (Los Angeles), le Skydome (Toronto) ou encore le Madison Square Garden (New York).
Hervé croise alors la route de grands artistes français comme étrangers et fait notamment la rencontre de Peter Gabriel qu’il accompagnera quelques années plus tard en compagnie du batteur Manu Katché. Après cette découverte du monde, Hervé Rakotofiringa intègre le groupe de Nulle Part Ailleurs, émission culte de Canal +. C’est là qu’il côtoie les artistes qui font l’actualité culturelle du moment (Prince, Janet Jackson, Elton John…) et en accompagne plusieurs (Tom Jones, Al Jarreau, Bruce Willis, etc).
Fort de cette expérience il est régulièrement sollicité pour la direction musicale d’émissions de télévision. Gad Elmaleh lui demande de composer la musique de son nouveau spectacle, puis il collabore entre autres avec Jamel Debouzze (Jamel Comedy Club), Alain Chabat (Burger Quizz), Elie Sémoun ou encore DJ Abdel et Cut Killer. Gad Elmaleh le présente ensuite au réalisateur du film La vérité si je mens qui lui commande la bande originale des deuxième et troisième épisodes de la saga. Il enchaine alors la composition de musiques de films et a, à ce jour, travaillé sur la musique d’une quinzaine de longs métrages (Les Kaïra, Mais qui a tué Pamela Rose ?, Neuilly sa mère, Marseille…).
Véritable “touche-à-tout” de la musique, Hervé est aujourd’hui à la tête d’une société de productions et d’éditions musicales. Son activité principale est la composition de musiques de films, mais il adore dès que l’occasion se présente revenir à ses premières amours : la scène et le live.